Le blog de Jean-Marc Namotte

Quels sont les enjeux présents et futurs de la mobilité à Liège ? Le Collectif « Ardemment Tram », qui réunit des citoyens, des représentants du monde politique, du monde associatif, des syndicats dont la CSC Liège Huy Waremme ou du MOC,  organise un après-midi de débats sur le sujet. Le rendez-vous est fixé au samedi 18 mars, de 13 à 18h, à la Cité Miroir (place X.Neujean, 22)  à Liège.

La mobilité dans l’agglomération liégeoise, voilà un vaste sujet ! Pour en débattre, « Ardemment Tram » a réuni de nombreux invités qui se répartiront en trois panels.

A 13h15, des acteurs économiques et institutionnels ainsi que des experts en mobilité feront le point sur la situation actuelle de la mobilité à Liège: l’engorgement, l’accessibilité, la place de l'ensemble des moyens de déplacement, la pollution de l’air… Bien sûr, la salle aura voix au chapitre. A l’issue des exposés, une séance de  «questions/réponses » sera organisée.

A 14h30, les acteurs politiques qui gèrent le projet du tram à Liège exposeront l’état du dossier :  l’avancement, les délais, le budget… On leur demandera aussi s’il existe d’autres pistes alternatives ou complémentaires (bus en site propre, bateau, train...) ? 

A 16h, une série d’experts seront invités à présenter une vision prospective de la mobilité dans l’agglomération liégeoise d’ici 20 ans :  Plusieurs lignes de tram ? Des bus à haut niveau de service? Un REL ?  Des bateaux sur le fleuve ?  La place du vélo ?

La conclusion est prévue aux alentours de 17h15.

Les nouvelles technologies bouleversent nos repères : l’hyperconnectivité et le partage « intelligent » de données par les machines transforment nos modèles organisationnels. Les machines sont maintenant autonomes et capables de prendre des décisions: optimalisation des processus de production, de la mobilité, des ressources utilisées (environnementales et humaines), etc.

Comment fonctionne ce système « d’intelligence connectée » ? Comment ce système réforme le monde de l’entreprise et nos villes ? Quelle est la place de l’humain dans ce nouvel environnement ? Quels sont les enjeux syndicaux sous-jacents ?

Autant de questions qui seront abordées lors de la conférence-débat organisée par la CSC Liège Huy Waremme et son «Groupe Environnement Liège» (GEL), en collaboration avec le Réseau intersyndical de sensibilisation à l’environnement (RISE),  le mercredi 1 février à 18h au bâtiment de formation de la CSC (rue Grande Bêche, 4020 Liège).

Pour alimenter le débat, deux invités:

>Jacques Germay, directeur du Pôle Mecatech, expliquera comment les nouvelles technologies transforment l’entreprise actuelle en « entreprise intelligente». Un tel bouleversement n’est pas sans conséquence sur l’économie, sur l’emploi ou encore l’environnement et suscite des questions quant à la répartition de la valeur ajoutée, la négociation des surplus de productivité, les conditions de travail, l’organisation du travail, la formation…

>Zoé Lejeune, chargée de projet à l’Arebs, présentera le concept de « smart city» ou « ville intelligente » et, plus concrètement, le projet-pilote actuellement porté par la ville de Seraing axé sur l’efficience énergétique des bâtiments, la mobilité et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les technologies connectées, les lignes de production intelligentes, les nouveaux circuits de distribution, les plateformes collaboratives… révolutionnent le monde du travail. La CSC Liège Huy Waremme souhaite appréhender au mieux ces transformations pour construire des réponses appropriées.  C’est pourquoi, elle a ouvert un processus de réflexion sur la révolution numérique et les défis qu’elle représente pour les travailleurs et l’action syndicale. 

 «Nous avons choisi de mettre la digitalisation au cœur de notre réflexion syndicale car l’évolution du monde du travail et des rôles syndicaux qu’elle induit nécessitent d’être analysés finement. Le sujet est à la fois vaste et complexe. En plus d’automatiser les tâches et de les modifier, l’économie numérique demande aux consommateurs de faire le travail eux-mêmes, se passe des intermédiaires dans les filières... Des emplois vont disparaître, se transformer, se créer ou prendre de nouvelles formes, notamment avec le développement des plateformes. Les trajectoires des carrières seront davantage multiformes avec des périodes de non-travail, des prestations d’indépendant, de l’intérim, des employeurs différents, etc.»

 Ateliers technologiques

Tous ces changements suscitent une foule de questions sur le volume et les formes d’emploi, les conditions et le temps de travail, les salaires, la formation, la conciliation vie privée-vie professionnelle, la santé et l’épanouissement personnel, la concurrence entre un marché du travail régulé et un marché du travail échappant à toute réglementation, le financement de la protection sociale, le rôle et la place des organisations syndicales, etc.    

Pour y voir plus clair, la CSC Liège Huy Waremme a franchi une première étape dès le mois de novembre en organisant, en ses locaux, des ateliers de démonstrations technologiques. Les militants ont pu toucher de nouvelles technologies: deux imprimantes 3D, un cobot (robot collaboratif), un robot intelligent, des objets connectés, un drone, une caméra 360 d°, un casque de réalité virtuelle, des applications de réalité augmentée… A l’issue de chaque visite, les participants ont été invités à remplir un questionnaire: connaissent-ils les technologies numériques, ont-elles fait leur apparition dans leur entreprise, quel a été leur impact sur l’emploi, les conditions de travail, le travail syndical...

En décembre, une conférence-débat a permis de faire connaissance avec l’usine du futur et plus généralement de découvrir l’évolution technologique dans les entreprises wallonnes. Ensuite, elle a donné l’occasion à chacun de cerner les impacts de la transformation numérique sur l’économie, l’emploi, les métiers, les citoyens et de découvrir la stratégie « Digital Wallonia » mise en place par la Région wallonne.

 Congrès 2017

En ce début d’année, des visites d’entreprises ciblées pour leurs technologies permettent aux militants d’encore mieux se familiariser avec les évolutions de terrain. Parallèlement, des focus groups animés par le Lentic, centre de recherche de l’ULg axé sur les innovations organisationnelles et l’évolution du travail, sont en cours : elles doivent affiner la réflexion sur les défis posés la digitalisation. Le 1^er février, une conférence-débat emmènera les militants à la rencontre des smart cities et des entreprises  interconnectées avec un zoom sur les enjeux économiques et environnementaux.

L’ensemble de la matière récoltée et les analyses fournies par le Lentic alimenteront le Congrès de la CSC Liège Huy Waremme fixé au 17 février.  «Cette première approche sera bien sûr complétée par la suite. Au final, ces démarches doivent nous permettre d’être en phase avec la réalité actuelle afin de nous outiller au mieux pour faire entendre la voix des travailleurs, de tous les travailleurs».

Les attaques contre notre modèle de pensions continuent à pleuvoir... Cette fois, le ministre Bacquelaine entend modifier le système des périodes assimilées, un système conçu pourtant pour lutter contre la pauvreté au moment de la pension. Car, le montant de la pension légale en Belgique est bas, c'est même l'un parmi les plus bas d'Europe! 

Jusqu'à présent, certaines périodes d’inactivité comme la maladie, le chômage involontaire, la prépension, le crédit-temps… peuvent être assimilées à des périodes d’occupation. De cette manière, elles entrent en ligne de compte dans le calcul de la pension.

Mais voilà, pour les périodes de chômage ou de prépension, le ministre a décidé dès le 1er janvier 2017 de limiter à un an, sur l’ensemble de la carrière, le nombre de jours assimilés et ensuite prendre en considération un salaire minimum fictif pour le calcul de la pension. Cette mesure aura des retombées catastrophiques sur le montant de la pension. Par exemple, pour une personne avec un salaire moyen qui part en prépension à l’âge de 60 ans, cela va entraîner une diminution de 78 euros par mois. 

Sont visés par cette mesure les travailleurs qui sont ou seront en RCC, à l’exception des RCC dans le cadre d’une entreprise en restructuration ou en difficultés ou d’un métier pénible au sens strict du terme, donc en ce compris le RCC après une carrière de 40 ans ou un RCC médical. Et tous les jours avec une allocation de chômage ordinaire, indépendamment de l’âge. Mais aussi les chômeurs. Avec une telle politique, on ne combat pas le chômage mais les chômeurs. On les pénalise une troisième fois: d’abord par le licenciement et un revenu plus bas. Ensuite, par la limitation des allocations d’insertion et de chômage. Enfin, au niveau de leur pension. 

C'est inacceptable! La CSC n'est pas d'accord avec ces nouvelles économies. Avec les autres syndicats, elle appelle à un grand rassemblement le 28 novembre à 11h devant le Palais d’Egmont à Bruxelles.

Vous voulez participer à cette concentration, la CSC Liège Huy Waremme organise le déplacement en train depuis la gare des Guillemins (rendez-vous à 9h) et la gare de Waremme (rendez-vous à 8h45). Inscription obligatoire au 04/340.75.55 ou u68ppi@acv-csc.be.

2 ans... Voici 2 ans que l’équipe Michel est au pouvoir, 2 ans que les travailleurs trinquent !

De jour en jour, les inégalités se creusent et la pauvreté touche de plus en plus de ménages. Les cas de burnout se multiplient. Les services publics sont mis à mal…

Quant au projet de réforme du travail? Il se traduit par une augmentation de la flexibilité à outrance, au mépris de la santé, de la vie de famille, de la vie sociale des travailleurs. Nous savons que le monde du travail évolue et qu’il est nécessaire de s’adapter au changement mais pas n’importe comment : nous refusons le recul social !

La CSC a des alternatives sérieuses et crédibles, des propositions qui reposent sur le respect des travailleurs et de leurs droits, sur la justice sociale. 

Soutenons ces alternatives tous ensemble, exigeons une politique juste et équilibrée, des investissements et une augmentation du pouvoir d’achat pour les citoyens, des emplois de qualité, une sécurité sociale forte. Participons tous à la manifestation nationale, ce jeudi 29 septembre à 11h à Bruxelles.

La CSC Liège Huy Waremme organise le déplacement en train depuis les gares des Guillemins, Ans, Waremme et Huy où l’accueil sera assuré dès 8h30.  Inscription obligatoire pour le 26 septembre au plus tard au 04/340.75.55 ou u68ppi@acv-csc.be

« Construire un monde durable et solidaire, où chaque personne et chaque peuple a sa place et peut faire entendre sa voix », tel est l’objectif du Forum Social Mondial qui, en 2016, s’installera à Montréal, du 9 au 14 août.

Ce Forum Social s’apprête à réunir entre 50 et 80.000 personnes et organisations citoyennes de quelque 120 pays différents ! Une délégation CSC forte d’une vingtaine de membres sera de cette aventure. Pour ma part, en qualité de Secrétaire fédéral de la CSC Liège Huy Waremme, je serai l’un des représentants de la CSC wallonne.

Pendant une semaine, nous allons participer à des ateliers et groupes de travail ainsi qu’assister à des conférences et performances artistiques portant sur diverses thématiques tels que les droits humains, l’économie solidaire, le développement social, l’environnement, etc.

Ce gigantesque rassemblement à Montréal d’hommes et de femmes des quatre coins du monde doit permettre l’échange d’idées novatrices pour répondre aux problèmes de notre époque tourmentée. Il doit permettre la présentation d’alternatives concrètes aux modèles économiques actuels qui ne fonctionnent pas et aux politiques marquées par l’exploitation des êtres humains et de la nature.

Le FSM est, en fait, un immense espace de débats et de réflexions sur les enjeux sociaux fondamentaux de notre planète. Il suscite des engagements et provoque l’élaboration de stratégies d’action.

Le FSM en est à son 12e édition et, pour la toute première fois de son histoire, il va se tenir dans un pays du Nord. Créé en 2001 au Brésil, le FSM a été organisé en Amérique latine, en Asie et en Afrique. En s’installant cette fois au Canada, le Forum veut dépasser le clivage Nord-Sud pour réunir davantage encore d’acteurs du changement, leur donner l’occasion de faire connaître leurs innovations et leurs réalisations concrètes. C’est en unissant nos forces et nos solutions que nous bâtirons un monde meilleur.  

Jean-Marc Namotte

Les traités transatlantiques, que ce soit le TTIP qui se négocie entre les USA et l’Europe ou le CETA qui concerne le Canada et l’Europe,  visent à développer de vastes zones de commerces sans « entraves » pour les sociétés multinationales… c’est-à-dire en détricotant les normes sociales, environnementales et sanitaires qui protègent les travailleurs et les citoyens !  Ces traités sont une réelle menace pour notre modèle social, pour notre démocratie, pour nos services publics et pour notre qualité de vie en général. Ils donneraient encore davantage de pouvoir aux multinationales pour imposer aux populations leurs visions et leur modèle ultra-capitaliste recherchant le profit à tout prix. Notre modèle de concertation sociale serait, si ces traités devaient passer, totalement exclu et ne permettrait plus du tout une répartition juste des revenus et une justice sociale.

Parce qu’elle défend une Europe sociale, des normes en matière de travail, de santé ou d’environnement mais aussi des services publics et une concertation sociale forte,  la CSC dit « stop » au TTIP, stop CETA, comme le disent d’ailleurs des milliers de gens. Une part de plus en plus grande de la population, de simples citoyens comme des organisations multiples, s’oppose à ces traités au service des seuls intérêts financiers, tant en Belgique qu’un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. 

Mais la mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier car les négociations, elles, continuent à avancer… Le 20 septembre, soyons nombreux à Bruxelles à la grande concentration dans le quartier européen pour dire « Stop TTIP et CETA », stop à ces accords commerciaux nocifs pour l’environnement, la santé, les travailleurs, les services publics… 

La CSC affirme de plus en plus son leadership dans les entreprises installées sur Liège Huy Waremme ! En effet, sur base des résultats actuellement encodés par le SPF Emploi, la CSC conserve non seulement la majorité des mandats en CPPT, mais elle la prend cette fois également en CE. 

Au global, la CSC Liège Huy Waremme renforce sa première place en franchissant le cap des 50% avec un total de 1119 sièges (soit 50,25%) contre 988 pour la FGTB (44,36%) et 99 pour la CGSLB (4,45%). 

Au CPPT, la CSC obtient 684 mandats (50,86%), la FGTB 600 mandats (44,61) et la CGSLB 61 mandats (4,54%).   Au CE, la CSC obtient 435 mandats (49,32%), la FGTB 388 mandats (43,99) et la CGSLB 38 mandats (4,31%).        

Au fil des élections, on constate une réelle évolution. Fin des années 70, la CSC franchissait le cap des 30% à Liège. Début des années 90, elle atteignait la barre des 40%. Aujourd’hui, elle dépasse les 50% !
Par contre, la progression libérale sur la région en 2016 est anecdotique.

La CSC Liège Huy Waremme réalise de belles victoires dans des entreprises emblématiques comme CMI, Coca-Cola, AB-Inbev, le CHC ou encore ArcelorMittal où, pour la toute première fois, elle devient majoritaire ! Mais, en plus, elle fait des entrées remarquées dans des entreprises où elle n’était pas représentée comme Edel, Avieta, Jac, TAC, etc. En outre, elle poursuit sa progression dans le Transport et la Logistique, secteur particulièrement porteur d’avenir et de développement économique pour le pays de Liège, et elle continue à se distinguer dans l’enseignement comme dans le non marchand.

La CSC Liège Huy Waremme se réjouit de ces excellents résultats qui consolident la concertation constructive. Ce soutien massif des travailleurs renforce le poids de la CSC sur les décisions dans les entreprises et conforte sa légitimité face à ce gouvernement qui ne cesse de la remettre en question!
Elle tient à féliciter tous ses candidats et candidates: leurs succès démontrent leurs qualités et la confiance que leurs collègues placent en eux.

Ce samedi 23 avril,  la CSC Liège Huy Waremme a mis à l’honneur ses candidat-e-s et délégué-e-s. Plus de 1300 d’entre eux, accompagnés de leur famille, ont bravé le mauvais temps pour être de la fête. Un tel rassemblement illustre à merveille l’esprit de famille et de solidarité qui nous unit.  Il montre l’enthousiasme et  la détermination de chacun et chacune à militer à la CSC, à s’investir pour une société plus juste, à se battre pour les collègues ! Il constitue aussi un soutien de poids à toutes ces femmes et ces hommes qui se présentent aux élections sociales. Et ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre la famille CSC. Nous présentons plus de 3000 candidats sur Liège Huy Waremme, soit une hausse de 3,5% par rapport à 2012. Et quand nous présentons plus de candidats, nous engrangeons plus de succès… Oui, plus on sème, plus on récolte !

Si je
 résume : des listes bien remplies de candidats représentatifs de la diversité des entreprises ; des femmes et des hommes motivés ; des travailleurs soucieux de défendre leurs collègues, des gens animés par des valeurs de justice, d’égalité et de solidarité… Voilà des ingrédients de qualité qui nous permettent de présenter des listes de premier choix !  

Au fil des derniers scrutins, la CSC n’a cessé de progresser. Et cette fois encore, nous avons d’excellents atouts pour endosser le maillot de vainqueur. Nous devons et nous pouvons rester numéro 1 en Belgique, numéro 1 en Wallonie, numéro 1 à Liège Huy Waremme et même conforter notre position de leader.

Pourquoi devons-nous gagner ? Pas pour la gloire ! Mais pour peser sur les décisions dans les entreprises et conforter notre légitimité face à ce gouvernement qui ne cesse de la remettre en question ! Plus nous aurons d’élus, dans un nombre toujours plus grand d’entreprises,  plus nous renforcerons notre position de contre-pouvoir.  

Celles et ceux qui font confiance à la CSC sont en droit d’exiger de nous que nous fassions encore mieux.  Nous pouvons le faire car nous avons les bonnes cartes en main. La CSC est une locomotive et surtout elle véhicule une image positive et ce  grâce au travail accompli. Nous avons des délégués bien formés et bien informés sur lesquels les collègues peuvent compter pour négocier de bonnes conditions de travail et de rémunération, de bonnes mesures de santé et de sécurité. Nous osons réfléchir à de nouvelles solutions et nous nous présentons dans les organes de concertation avec des arguments solides et des dossiers bien ficelés.  Nous sommes à l’écoute des collègues et nous faisons entendre leur voix. Nous nous battons contre les injustices.  Notre ligne de conduite est claire : la concertation autant que possible, l’action si nécessaire.

En progressant, nous serons plus forts encore pour imposer notre vision de l’entreprise et de la société. Voilà un challenge à la mesure de nos ambitions !  

Nous sommes dans la dernière ligne droite. Le coup d’envoi du scrutin sera donné le 9 mai.  Bien sûr, nos équipes peuvent compter sur leur bilan, leurs actions dans l’entreprise, sur leur capital-confiance. La plupart des travailleurs connaissent les candidats qui se présentent, ils savent qui ils sont et les valeurs qu’ils défendent. Cependant, rien n’est jamais acquis. Tous les colistiers doivent prendre part à la campagne : il faut toucher chaque collègue quel que soit le département. Et surtout ne pas préoccuper de ce que font les autres : c’est à la CSC que l’herbe est la plus verte.

La CSC, c’est une grande famille. Les services administratifs, les militants et les permanents, tous sont avec les candidats dans cette aventure électorale pour la mener à bien.  

Entre le 9 et le 22 mai, quand les travailleurs et travailleuses seront dans les isoloirs, il faut qu’ils fassent le bon choix, et le bon choix, c’est la liste 3, la liste C-S-C ! 

                                                                   En ce 8 mars 2016,  journée internationale des droits de la Femme,  la CSC Liège Huy Waremme a choisi de donner le coup d'envoi de son exposition: «1966-2016 - A travail égal, salaire égal : quand les femmes partent à l’assaut de leurs droits ».

Cette expo en 10 tableaux et 1 film fait le lien entre l’engagement des femmes d’hier et de celles d'aujourd’hui. 

La grève des femmes de la FN a fait bouger les lignes, tant socialement que syndicalement. A la suite de ce mouvement, des avancées vers plus d’égalité entre les hommes et les femmes ont été engrangées, des droits nouveaux ont vu le jour. Le rappeler permet de mettre en perspective les événements du présent pour sensibiliser et partager nos revendications.  Il est clair que cet épisode historique nous donne de pertinentes clés de lecture de l’actualité et qu’il souligne le rôle crucial de valeurs telles que l’égalité, la solidarité, l’unité.

Le combat exemplaire des travailleuses de la FN fait aussi écho en nous un demi-siècle plus tard car la construction de l’égalité n’est toujours pas achevée. «A travail égal, salaire égal » martelaient les femmes de la FN. Cinquante ans plus tard, l’écart salarial reste une réalité. Et pas seulement entre hommes et femmes…

Pourquoi cette expo alors que nous proposons déjà « Femmes en colère » avec la FGTB? En fait, nous avons voulu donner l’opportunité  à tous ceux qui passent par notre Fédération et qui n’ont peut-être pas la possibilité de se rendre à Herstal ou qui ne feront pas la démarche de pousser la porte d’un lieu d’exposition, de tout de même être sensibilisés.  Une expo-flash dans un lieu de passage permet au plus grand nombre de se rendre compte des luttes menées par les femmes hier et aujourd’hui. En outre, cette expo va voyager dans d’autres sièges de la CSC et elle met en exergue l’engagement des Femmes CSC comme elle offre un focus sur les élections sociales de 2016.

A découvrir jusqu'au 22 avril, le lundi de 7h30 à 17h30, du mardi au vendredi de 7h30 à 17h, dans le grand hall d'accueil de la CSC Liège (bd Saucy, 10).



 

N'oubliez pas les horaires des fêtes des divers services de la Fédération de la CSC Liège Huy Waremme. 

Chères amies, chers amis,

L’année qui s’achève restera marquée du sceau de la noirceur : les attentats meurtriers, les déracinements provoqués par les guerres et la misère, les drames de la pauvreté, la mise à mal de notre modèle social…

2016 doit être différente : c’est mon vœu le plus cher ! Mais, pour qu’elle le soit, tous ensemble, unissons-nous. C’est en associant nos envies d’autrement que l’on pourra bâtir un avenir meilleur. Mettons la solidarité au cœur de chacun de nos gestes, de chacune de nos pensées et réflexions et nous construirons une société plus juste, plus humaine, une société qui ne laisse personne sur le bord de la route.

Je vous souhaite une année pleine de promesses et de succès, tant sur le plan privé que professionnel ou syndical… 2016 est une année électorale dans les entreprises. La CSC doit consolider sa place de leader, non seulement pour peser sur les décisions dans les entreprises, mais aussi pour conforter sa légitimité face à ce gouvernement qui ne cesse de la remettre en question. Plus nous aurons d’élus dans un nombre toujours plus grand d’entreprises, plus nous renforcerons notre position de contre-pouvoir.

Bonne année, bonne santé et surtout beaucoup de grands éclats de rires, cela fait tellement de bien !

Les élections sociales se tiendront en mai prochain. En 2012, la CSC avait enregistré un excellent résultat. Nous nous sommes maintenus à la première place en tant que principal syndicat du pays, tant en Flandre qu’à Bruxelles, en Wallonie et à Liège. Il est toutefois possible de progresser encore. Malgré cet excellent résultat, de gros efforts  sont nécessaires pour conserver cette position et, pourquoi pas, la renforcer.

Le recrutement des candidats en 2016 nous confronte à plusieurs défis. En 2012, il n’y avait jamais eu autant de mandats à attribuer. Par conséquent, nous n’avons pas pu trouver un candidat pour chaque mandat et le nombre d’entreprises pour lesquelles nous n’avons pas trouvé de candidats a augmenté. A nouveau, nous nous engageons donc à trouver davantage de bons candidats, engagés, dans un plus grand nombre d’entreprises.

Les femmes, les jeunes et les travailleurs d’origine étrangère restent également sous-représentés parmi les candidats et les élus. Il faut améliorer la situation car nous voulons représenter tous les travailleurs. Nos candidats et nos élus doivent être le reflet des travailleurs dans les entreprises. Une équipe représentative enregistrera un meilleur résultat lors des élections sociales et aura également davantage de poids après les élections. Nous cherchons des personnes capables d’écouter et de résoudre des problèmes, qui veulent défendre leur position et
celle de leurs collègues. Nous ne recherchons pas des super-héros, mais des personnes qui ont le sens de la justice, qui perçoivent les inégalités, qui veulent faire bouger les choses.

Mais l’enjeu des élections sociales ne s’arrête pas à la recherche de candidates et candidats. Il faudra également motiver l’ensemble des travailleurs à voter pour la CSC. Et pour rappel, le numéro de la CSC, c’est le 3. Et le chiffre 3 est un chiffre magique… Je n’invente rien : le documentaire « Le Pouvoir des mots : O-BA-MA ou la magie du rythme ternaire, diffusé en mars 2012 sur TV5,[i]  l’explique clairement :

« Toutes les formules marquantes respectent la règle de trois. Pensez aux slogans, aux devises : « Liberté Egalité Fraternité », « Du pain, du vin, du boursin », « Veni, Vidi, Vici ». Pensez également aux noms de marques célèbres : Oréo, Nutella, Activia… Dans l’alimentaire ou dans d’autres domaines, les plus connues ont trois syllabes à chaque fois. Regardez les logos : la plupart ont trois couleurs, ou sont composés à partir de trois éléments graphiques.

Le rythme ternaire résonne en nous d’une façon toute particulière. La plupart des chansons et comptines de notre enfance étaient basées sur ce rythme : « 1, 2, 3, nous irons au bois, 4, 5, 6, cueillir des cerises… ».

Le rythme ternaire a donc une dimension mélodique. Un nom ou un slogan basé sur la règle de trois à quelque chose de « chantant ». En cela il est bien mieux retenu, et pénètre profondément dans l’esprit du public.

C’est aussi un repère structurant. Vous vous souvenez de nos leçons de géométrie quand vous étiez petits ? Il faut au moins trois points pour déterminer un plan fixe. Imaginez une table : elle tient généralement sur quatre pieds. Vous pouvez en enlever un, elle tiendra encore très bien. Mais s’il n’en reste plus que deux, elle tombera d’un côté ou de l’autre. Et un seul, elle est totalement instable.

Dans un discours, c’est la même chose. Il faut au moins trois arguments ou « idées-force » pour convaincre efficacement.

Un ou deux, c’est trop peu. Plus de cinq, et c’est trop – c’est même contre-productif, car en bombardant le public d’informations, celui-ci risque de saturer et, au final, ne rien retenir du tout…

Tous les grands orateurs maîtrisent la règle de trois. Obama applique cette règle à la perfection dans nombre de ses discours, en annonçant successivement trois propositions avant de les développer.

Son fameux slogan lors de sa campagne de 2008 était construit sur ce principe : « YES-WE-CAN » ! Son nom même se divise en trois syllabes claires et distinctes, comme une marque à succès, O-BA-MA !

Pour vos exposés, préférez un plan en trois parties. Si vous voulez faire des listes, faites des listes de trois points. Pour raconter une histoire, organisez-là en trois moments clefs : situation initiale – intrigue – dénouement ! »

Et si vous devez trouver des candidats, notre liste c’est C-S-C et nos origines, Liège-Huy-Waremme… Que de bons présages !

[i] En savoir plus sur http://coacheloquence.com/obama-ou-la-magie-du-rythme-ter... #3d5jpqHA5KCmro8E.99

Message de la CSC Liège Huy Waremme à tous les travailleurs.

La CSC est résolument opposée à la politique antisociale menée par le gouvernement Michel. Nous résigner ne fait pas partie de notre ADN ! Tout au long de l’année écoulée, nous avons multiplié les actions et nous allons continuer à résister à cette politique ultralibérale qui appauvrit et qui ne sert que les intérêts du monde de la finance et du patronat.

Cette résistance, nous voulons la mener en front commun. Mais un front commun, ça se discute et ça se construit ENSEMBLE ! La grève générale du 19 octobre a été décrétée unilatéralement par la FGTB : nous aurions souhaité débattre au moins de la date et de la forme de l’action.

Nous sommes aussi convaincus que le tract incendiaire diffusé ces derniers jours dans certaines entreprises ne va pas aider à la construction d’un front commun fort que nous souhaitons. Il ne faut pas se tromper de cible ! 

« 24 heures de grève générale », maintenant, et uniquement à Liège, ne constituent pas la bonne réponse.  Le combat que nous menons est un combat de longue haleine. Tel un coureur de marathon, il faut pouvoir doser l’effort.  La forte mobilisation du 7 octobre mérite mieux qu’une action à l’emporte-pièce sans véritables perspectives. Vos sacrifices passés et à venir doivent avoir du sens et demandent des résultats.  Les travailleurs ne doivent pas payer 2 fois. 

Nous voulons une stratégie globale avec des actions fortes qui visent chaque mesure de ce gouvernement. Cette stratégie doit s’inscrire dans un plan d’action national à long terme et construit en front commun.

D’ores et déjà, des actions à très court terme sont prévues. 

Enfin, nous tenons à préciser que tous nos affiliés empêchés de travailler par l’action de la FGTB seront couverts par une indemnité de grève.