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04/04/2018

« Il n’existe pas de paix durable sans justice sociale»

Luc Cortebeeck à la CSC Liège 29 mars 2018 (2)  ©I.Debroux .JPGPrésident d’honneur de la CSC et actuel président du comité exécutif de l’Organisation internationale du travail (OIT), Luc Cortebeeck était à la CSC Liège Huy Waremme le 29 mars dernier pour une conférence de présentation de cette agence onusienne dont il a rappelé la singularité. C’est le seul organe de l’ONU qui réunit les gouvernements, les employeurs ET les travailleurs.  «Les travailleurs sont associés à la décision. Bien sûr, ils doivent composer avec les employeurs et les gouvernements, mais on peut engranger du progrès social et c’est important. » Et de souligner : «Il n’existe pas de paix durable sans justice sociale» !

 

Luc Cortebeeck a insisté sur le rôle joué par l’OIT en faveur du travail décent et de la protection sociale, «deux conditions sine qua non pour parvenir à la justice sociale». C’est l’OIT qui élabore la législation sociale et la législation du travail au niveau  international. Il s’agit notamment de conventions sur le travail des enfants, le personnel domestique, le droit aux négociations collectives…

« Au Qatar, on a réussi à faire des pas en avant. On a pu forcer ce pays à suivre les règles, il y a encore du travail mais on va de l’avant », a signalé Luc Cortebeeck.

Actuellement, l’OIT se concentre notamment sur la violence au travail, un gros dossier qui sera en discussion lors de la prochaine conférence à Genève.

La réflexion est aussi lancée sur le travail de plateforme. «Dans tous les pays, avec l’émergence des plateformes, on constate de nouvelles réalités dans le monde du travail.  Il apparaît clairement qu’il est nécessaire de plancher sur une réglementation internationale. Une commission de l’OIT est en train de là-dessus et elle est très claire : il faut réglementer à la fois pour protéger les travailleurs mais aussi pour éviter une concurrence déloyale pour les autres employeurs », a expliqué Luc Cortebeeck.

 

 

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